Frustration: Et non ce n'est pas édité par les fanzouz du groupe parisien mais bien par une volée de "journalistes" en tout genre qui ont décidés de faire de la vulgarisation politique une arme d'éducation populaire. Ca frise parfois le tract bon marché mais la sincérité et la volonté de dévoiler les rouages et les acteurs pas vraiment festifs du capitalisme sont plutôt louables. On apprend aussi pas mal des choses sur ceux qui forment l'élite de l'hexagone. Si ça te pousse à foutre une cagoule à la prochaine manif ou aller déblatérer pendant des heures avec une bière bio, circuit court, sans gluten aux prochaines éditions de Nuit Debout c'est peut être que le taf qu'ils font est utile. Avec des acteurs de différents milieux, la rédaction de ce magazine tente avec ses moyens modestes de participer aux contres-pouvoirs nécessaire face aux médias mainstream et autres propagandistes de l'économie de marché et du libéralisme actuel. Farouchement anti Macron, Frustration tape là où ça fait mal, en espérant que ce magazine touche un public plus nombreux, je ne peux que lui souhaiter bonne continuation.
Au sommaire du n°11: les JO de Paris, la famille Mulliez, les young leaders, l'agro-business, les technocrates de l'Union Européenne et tout le merdier qui va avec cette chienlit en costard.
Think again!: 1er numéro du fanzine de Guillaume (Can I say! records, santa cruz et
Nantes Révoltée: la version papier de la page facebook sans les trolls pro-flics, bah ouais ça servira à allumer ton cocktail moloko pendant la manif du 12. On est loin du papier glacé, c'est plus du tabloïd discount pour gauchiste sous fumi mais l'idée est bien et ça permet de voir qu'internet n'est pas la panacée dans ce monde connecté. Bref des chroniques, des photos de tags et de poubelles qui crament, ya des articles ultra CRS-friendly et même des mots croisés, c'est dire si les anars sont pas prêt d'aller pointer au pôle emploi tellement ils y a de quoi les occuper au pmu du coin. Une chouette initiative donc, conseillé pour soutenir la lutte (un peu comme de pillave du rosé au camion buvette de la CGT).
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